jeudi 25 juillet 2013

A table à Cordoba

Notre troisième halte argentine est la grande Cordoba, la deuxième plus grande ville du pays après Buenos-Aires. A la sortie de notre bus semi-cama, toujours accompagnés par nos compagnons lyonnais Marianne et Emilien, nous ressentons le froid piquant qui s'abat sur l'Argentine depuis quelques jours. Esquichés comme des sardines, nous montons dans notre taxi jaune direction le centre-ville. 
Comme toutes les villes argentines, le plan en damier permet de s'orienter rapidement : de nombreuses rues piétonnes permettent de rejoindre facilement la place principale et les principales attractions touristiques: églises et universités jésuites, musée de la mémoire (ceint dans l'ancien commissariat -D2- où étaient interrogés les opposants au régime de Videla). 

Rue proche de notre hotel
Mais Cordoba séduit moins par sa beauté que par son atmosphère détendue, ses sympathiques habitants ET sa gastronomie. 
Le froid, nous a poussés de cafés en cafés, où nous apprécions enfin un expresso digne de ce nom, accompagné de délicieuses "media luna" (les croissants). 

Café Reggo
Puis, à l'heure du repas du midi, nous avons pu apprécier les spécialités locales comme la "langue au vinagre" ou le fameux "locro", sorte de potée traditionnelle argentine à base de maïs. Un régal par ces températures hivernales (allant de -4 à 4°C). 

Délicieux Locro bien chaud !

A l'heure du goûter, nous nous engouffrons dans l'antique boutique "Pan de Sucre", où un vieil argentin continue à vendre des sucreries traditionnelles à base de dulce de leche, de dulce de membrillo. Un vrai délice!!
Enfin, notre dernière soirée, nous l'avons consacrée à dévorer une autre parilla arrosée de vin argentin: chez Raoul, le roi de la parilla de Cordoba... hmmmmm....

Bien garder les bras croisés pour ne pas se jeter
tout de suite sur la viande...
Le lendemain, nous allons jusqu'au marché central : le soleil est apparu et nous pouvons envisager un pic-nique ! Les étals sont impressionnants et font saliver : charcuteries, fromages et tripes luisantes, toute la gastronomie argentine déborde des étals. Ca nous fait du bien de voir pendre tous ces saucissons et on se croirait en Italie...


Non, nous n'avons pas goûté la raclette !

Langue ou riz de veau ?

Finalement on opte pour le saucisson

Un dernier musée, un bon pic-nique et nous quittons nos amis lyonnais à une terrasse de café (oui, encore) pour prendre notre bus cama pour 17 heures de voyage en direction du nord-est argentin et se rapprocher des chutes d'Iguazu.

lundi 22 juillet 2013

Salta la linda !

Bienvenidos en Argentina !

Après un mois au pays des boliviennes en tresses et chapeau melon, on retrouve l'Argentine. Depuis la semaine à Buenos Aires et le glacier du Perito Moreno,  nous  étions impatients de revenir en Argentine à la simple pensée de passer des heures en terrasse de café ou de se remplir d'une parilla tout en écoutant l'accent chantant des Argentins.
Notre première étape est la région de Salta et nous n'avons pas été déçus. Nos attentes ont été récompensées dans cette jolie ville coloniale. Les Argentins sont toujours aussi bavards et sympathiques et la viande est toujours aussi tendre. La ville de Salta nous régale aussi par ses jolis bâtiments coloniaux et sa typique vie nocturne : les penas et les bars se remplissent à minuit et on ne sera peut-être jamais à quelle heure ils se vident...

La bonne parrilla d'Argentine

L'église San Francisco

La Plaza Centrale de Salta


On en a aussi profité pour visiter la campagne environnante, notamment ces magnifiques "quebradas" (sorte de canyons) colorés. Ce n'est pas le paysage classique de pampa mais on reste dans l'ambiance western sauf que les charrettes ont été remplacées par des renault clio rutilantes ou des volkswagen Gol (oui oui Gol et pas Golf, jeux de mot garantis).
Accompagnés d'un fort sympathique couple de Lyonnais, Marianne et Emilien (croisés à La Paz, Sucre, en fumant une clope par - 18 degrés sur le Salar d'Uynu puis finalement à Tupiza), et à l'aide de notre voiture de location (on avait une Gol), on visite aussi la région vinicole de Cafayate pour nous donner un avant goût de ce qui nous attend au retour : vin et fromage. Ce n'est pas comme à la maison mais on s'en rapproche... 

La route qui serpente...

... jusqu'à la vallée des cactus

A parcourir en cheval...

... ou en camion


Seul bémol (et pas des moindres) : l'Argentine est actuellement touchée par une "vague de froid polaire" et la température atteint les - 4 degrés. On a du ressortir les chaussettes en alpaca et on verse une larme en voyant nos tongs au fond du sac...