jeudi 20 juin 2013

Une semaine au coeur de l'empire inca


Après la moderne Arequipa, notre deuxième étape péruvienne se devait d'être le centre de l'empire Inca : la fameuse cité de Cusco, base de départ pour atteindre les mystérieuses hauteurs du Machu Picchu.
Malgré l'insistance des innombrables rabatteurs proposant les "fameux" massages incas, des informations touristiques ou des bonnets couverts de lamas, l'ancienne capitale est une ville impressionnante par son histoire et ses traditions. Nous avons pu d'ailleurs assister aux nombreux défilés colorés qui prépareront la fête du soleil du 24 juin.




A Cusco, c'est l'histoire coloniale qui saute tout d'abord aux yeux : l'élégante architecture coloniale de la plaza de armas et les demeures espagnoles avec leurs arcades régulières, leurs murs blanchis et leurs portes bleu indigo. De cette architecture, débordent les épaisses pierres incas, dérobées aux temples et sites Incas et sur lesquelles repose la ville.





Le passé inca dont s'enorgueillissent les cusquenos est aussi très présent par les innombrables sites archéologiques majeurs autour de la ville.
(Je passerai rapidement sur le fait que, pour visiter ces sites, les cusquenos n'hésitent pas à pratiquer des prix à la limite du décent et systématiquement en "dollares").
Nous avons visité trois des sites aux alentours de Cusco : Olaytaytambo, tout d'abord, ainsi que Pisac : impressionnantes forteresses nichées sur des terrasses et dont on suppose qu'elles servaient à surveiller l'entrée de la vallée sacrée des Incas. Saqsawaman, sur les hauteurs de Cusco ainsi que Tombomatchay, qui témoignent de l'importance de la cité impériale avant sa destruction par Pizzaro.
Tous ces sites laissent perplexes quant à l'ingéniosité et à la virtuosité des architectes incas.

Ollantaytambo

Pisac

... mais il a fallu pas mal grimper 



Maud VS Wild

Bien sûr, l'on reste encore plus sans voix face aux ruines impeccables du magnifique site du Machu Picchu.
Je passe cette fois sur les vicissitudes du transport pour nous y rendre (6 heures de route en zigzag passant d'un col à 4 500 m jusqu'à 1 500 m d'altitude), car le spectacle du soleil illuminant petit à petit le site au petit matin, en valait largement la peine. On a beau avoir vu 100 fois des images du Machu Picchu, la réalité nous laisse sans voix.