dimanche 30 juin 2013

Une semaine dans la jungle amazonienne ou notre première noyade du voyage !

Après ce long mois de froid dans les hauteurs péruviennes et boliviennes, c'est avec entrain que nous nous levons à 5h du matin pour nous rendre à l'aéroport militaire de La Paz en direction de la jungle amazonienne. Notre coucou nous attend bien sagement sur le tarmac, prêt à embarquer une vingtaine de gringos en quête d'animaux sauvages et d'humidité.

Notre coucou en voie de décollage... ?


Le lancement des hélices est prévu pour 7h30 et on patiente devant un maté de coca quand "l'hôtesse" vient nous annoncer que nous avons une demi-heure de retard en raison des conditions météorologiques. Rien de grave mais on aperçoit nos bagages vidés de l'avion et attendant tranquillement dehors... Mais voilà "l'hôtesse" revenue à l'attaque pour nous annoncer qu'on décollera à 9h, puis 10h, puis midi... Tout le monde est étonnamment calme car on savait bien qu'en choisissant la compagnie TAM (Transporte Aero Militar de Bolivie), on s'exposait à ce genre de contre-temps. 
Finalement à midi, "l'hôtesse" annonce que nous sommes encore en retard et qu'à 2h nous aurons une réponse définitive, à savoir si notre vol est annulé ou si on prend les airs. 2h arrive et aucune nouvelle... C'est alors qu'on apprend que nous partons à 3h30. Haaa après tant d'attente, notre coucou est prêt à décoller. FAUX ! On attend toujours sans plus de nouvelles puis à 4h30, on nous annonce qu'on décolle dans 10 minutes... REFAUX ! En fait on nous dit d'attendre le colonel Villaroel qui va nous expliquer la situation. 
Nous voilà donc écouter sagement le colonel qui nous dit à 5h (soit après 11h d'attente) que le vol est annulé et que l'on doit se rendre en centre-ville pour se faire rembourser le billet. On enfourche donc un taxi et on arrive à l'agence pour s'entendre dire que l'on ne peut nous rembourser que 70 % du billet... soit 50 euros et une journée de perdue. Après 2 heures de "négociations" avec un colonel qui nous avance comme argument qu'il a 45 ans, que dans aucun pays du monde on ne rembourse des billets d'avion, que les autres avions ont pu décoller car ils sont plus gros... Devant tant de mauvaise foi et de considérations, on décide juste de les faire chier jusqu'à la fin mais rien n'y fait.
Excédés, on décide de quitter au plus vite La Paz mais le bus de nuit pour Sucre vient juste de partir... On se réfugie dans un hotel recommandé par deux compères danoises, le "Wild Rover". Celui-ci est en fait une auberge-usine à gringos ricains qui passent leurs journées à bouffer des burgers, jouer au billard et s'avaler des shots...
BREF ce fut bien une journée de m..... et c'est sans regret que l'on quitte La Paz.

1 commentaire:

  1. Vous devriez contacter 10 millions de consommateurs....c'est l'association bolivienne qui défend les intérêts des gens spoliés. Autre solution, vous pouvez faire chier le colonel villaroel en l'abonnant à France Loisirs, en lui commandant des pizzas sauvages ou en harcelant sa famille au téléphone depuis la France...

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